ARCHIDIOCESE DE BUKAVU
FOYER EK'ABANA
HISTORIQUE
De la création, Domaines d'interventions, Siège Social, Statut juridique, Coordinatrice du Foyer
VOCATION DU FOYER
Vision, Mission, et Objectifs, principes et valeurs
STRUCTURE FONCTIONNELLE
Ressources, Organigramme et Foctionnement, perspective d'avenir,
I. HISTORIQUE ET PRESENTATION
Le FOYER EK’ABANA a été créé en date du 22 janvier 2002 afin de répondre à un certain nombre de problèmes suite aux conflits ARMES connus dans la région et les déplacements massifs des populations vers le Centre urbain de Bukavu et aux environs.
A la même période, Mademoiselle NATALINA Isella, de nationalité Italienne, qui travaillait au CENTRE OLAME était invitée au CRER (Centre de Récupération des Enfants de la Rue) d’urgence puisque l’ordre du jour à traiter concernait le cas de 9 petites filles accusées abusivement de SORCIERE et qui dormaient dans la rue.
Touchée de cette situation, Mlle Natalina, a voulu connaitre le pourquoi de ces accusations et à comprendre ce cas et ainsi décider à protéger ces petites filles âgées de 6 à 9 ans, surtout sans défense.
C’est ainsi qu’elle a pris la décision de s’occuper de ces enfants, les amenant chez elle, a un lieu sécurisé ou elle s’occupait des handicapes pour un secrétariat public.
Ainsi, le Foyer EK’ABANA a connu son début cette dénomination voulait signifier FOYER : une maison des enfants, nom tire de la dialecte shi. Et c’était la période des déplacés après l’éruption du volcan NYIRAGONGO.
A la fin de l’année 2002, les petites filles mineures ont atteint le nombre de 40 et petit à petit d’autres initiatives sont nées au fur et à mesure de l’accueil des autres cas similaires.
Toutes ces filles accueillies au sein du FOYER EK’ABANA ont été remises en famille et dans leur milieu d’origine suite à la médiation et la réconciliation familiales.
Beaucoup d’enfants ne fréquentaient plus l’école et passaient le temps en échangeant de l’eau contre un morceau de manioc. Et pour mettre fin à cette pratique qui prenait l’ampleur dans la ville de Bukavu, et aider ces enfants à retrouver de nouveau l’école, le projet MAI-MIHOGO a été mis en place et ainsi récupérer tous ces abandons scolaires.
Cette activité s’est développée mais dans des conditions difficiles, et de ce projet est né par la suite le PROJET D’ELEVAGE pour les enfants qui terminent l’école primaire et dont on était plus capable de prendre en charge.
Le projet s’appelait APEK : Association des petits éleveurs d’EK’ABANA. Et aussi près de ce projet le soutien à l’étude, l’école de devoir (EDD).
Ces dernières années, nous avons beaucoup d’enfants (FILLES ET GARCONS) tous externes âgés de 10 à 16 ANS et nous demandent l’aide pour leur scolarisation et ainsi fréquenter le CRS (Centre de Récupération Scolaire).
Pour les filles externes qui étaient à Bukavu pour faire le travail de fille de ménage, provenant des villages, cherchant du travail, pendant 12 ans le Foyer EK’ABANA leur a assuré le cours de formation professionnelle en COUPE-COUTURE.
A ces jours, ces cours sont assurés dans la ville de Bukavu par d’autres structures, et la moyenne était de 60/70 filles par année dans les différents ateliers de Bukavu. Le Foyer EK’ABANA a suspendu ces cours et se concentre sur les cas des tout petits enfants qui sont dans le besoin.
Dans la même démarche d’intervention, le cours de la VANNERIE est organisé pour un nombre réduit aux filles, jeunes mamans, aux filles retardées aussi.
Le Foyer EK’ABANA collabore avec les écoles secondaires qui acceptent les suggestions et petites initiatives sur la paix. Par exemple le concours d’éloquence, génie en herbe, poème, dessins, matchs… et surtout de ces initiatives, divulguer l’ESPRIT de VOLONTARIAT, faire naitre chez les jeunes le désir d’aider les autres dans la mesure du possible par ces capacités, les expériences, son temps, partager la fraternité sans barrière ni discrimination.
L’idée de toujours est que le Foyer EK’ABANA soit UN LIEU DE REFERENCE pour tous les enfants qui ont des problèmes et qui ne savent pas comment faire car trop pauvres et incapables de trouver solution, avant qu’ils soient abandonnés par la famille et d’être TRAITES de sorcier.
C’est dans cette optique que sont nés les groupes ou associations SEDI : Secours a l’enfant en difficulté, et le groupe PIIA : Pastorale d’Intégration et Inclusion et Appartenance.
Ces groupes sont constitués par les mamans et les premières mamans intéressées à prendre un enfant SEDI, dans une famille d’accueil ou les autres mamans qui ont un enfant vivant avec handicap.
Le vœu pour le Foyer EK’ABANA est que ces deux groupes soient gérés par la base, et le Foyer devra les former et les accompagner afin que les enfants puissent vivre une enfance la plus plausible et heureuse comme tout autre enfant.
L’initiative SEDI a débuté en 2017 et à ce jour, il y a 52 familles qui ont accepté d’accueillir les enfants en difficulté, avec le placement et l’homologation du Tribunal pour Enfants, pour un certain nombre d’années, et définis selon l’évolution de l’enfant et de sa famille d’origine.
Le groupe PIIA (Pastorale d’Intégration et Inclusion) a commencé en 2020 en réponse à l’abandon des enfants retardes mentalement ayant le handicap, après avoir animé les communautés locales aux problèmes de ces enfants et à leur besoin d’être reconnus comme tous les autres enfants.
C’est de ce constat que sont nés les ESPACES COMMUNAUTAIRES (EC) dans les différentes paroisses de l’Archidiocèse de Bukavu qui ont mis à la disposition de ces enfants un local pour les activités CONCUES ET ADAPTEES à ces enfants. Ces activités se déroulent 3 fois par semaine dans les paroisses. Trois personnes sont affectées pour accompagner et encadrer ces enfants : Responsable PIIA, une maman s’occupant de l’hygiène, et une Animatrice.
L’Espace communautaire se veut être un lieu où l’enfant est aidé à évoluer malgré son état d’handicap. Les enfants accueillis sont âgés de 5 ans-14 ans.
Le programme employé est de l’école maternelle et en ce moment précis on peut découvrir qui a la capacité de lire et d’écrire malgré le handicap.
Pour cette catégorie le Foyer propose l’insertion dans l’école primaire normale ou le CRS (Centre de Récupération Scolaire si l’âge est avancé.
Pour les autres, dans les différentes activités didactiques comme les jeux, chants, récitations… On découvre aussi les besoins spécifiques de chaque enfant et ainsi on peut dire qu’il y a besoin de la LOGOPEDIE puisqu’ils ont des difficultés à prononcer des paroles et former les phrases.
D’autres par contre ont besoin de la KINESITHERAPIE, pour apprendre à se tenir debout et/ou marcher de façon autonome, d’autres ont besoin de développer des compensations pour réussir à faire les mêmes choses que les autres malgré le handicap. Exemple du cas d’une fille qui avait le bras droit paralysé et on lui a appris à écrire avec la main gauche. C’est ainsi qu’elle a été insérée dans CRS.
D’autres sont des SOURDS et il faut des spécialistes dans le langage des signes, et sont bien nombreux… Une école des sourds est donc nécessaire pour s’occuper de cette catégorie de personnes.
Enfin, il y a des enfants EPILEPTIQUES, ils doivent être suivis, les soigner régulièrement avec des médicaments. L’Etat devait penser à ces enfants et leur venir en aide par les médicaments.
D’autres enfants ont besoin du SUPPORT ORTHOPEDIQUE afin de leur permettre de bien marcher, d’autres ont les pieds boat et ne parviennent pas d’aller à l’école et qui sont dans le besoin d’une opération. Mais l’espace communautaire n’est pas en mesure d’assurer cela, d’où l’intervention de l’Etat est nécessaire.
L’Espace communautaire est géré par les familles de ces enfants et suivi par les Educatrices du Foyer EK’ABANA ; les autres éducatrices des écoles maternelles environnantes viennent suivre la formation afin de parvenir à mieux encadrer les enfants.
Le Foyer EK’ABANA met à leur disposition la BIBLIOTHEQUE pour la petite enfance et suivre après la formation des leçons modèles, dans le seul but de protéger les petits et diminuer la perte des enfants.
II. DENOMINATION
Le Foyer a pour nom : FOYER EK’ABANA. Foyer (Famille, nous souhaitons que le Foyer soit un lieu où l’enfant trouve la chaleur familiale)
EK’ABANA (du dialecte shi qui signifie : la maison des enfants, ou soit les enfants à la maison).
III. SIEGE SOCIAL
Le Foyer EK’ABANA a son siège social est situé sur l’avenue Georges DEFOUR numéro 27, Quartier Nkafu, dans la Commune de Kadutu, Ville de BUKAVU.
Le Foyer EK’ABANA a comme RESPONSABLE, Mademoiselle NATALINA ISELLA, de nationalité Italienne, Auxiliaire de l’Apostolat et Membre de l’Institut séculier des DISCIPLES DU CRUCIFIE et est Missionnaire au service de l’ARCHIDIOCESE DE BUKAVU.
La reconnaissance du FOYER EK’ABANA a été confirmée et signée par la Lettre N/Réf. : 127.07/6/12/4., du 10 avril 2007 de Son Excellence Monseigneur François-Xavier MAROY RUSENGO, Archevêque de Bukavu et pour la Division des affaires sociales pour le compte du Gouvernement Congolais
Coordinatrice du Foyer Ek'Abana :
Je m’appelle Isella Natalina, le nom rappelle Noël le jour de ma naissance en 1946 dans un petit village italien de la province de Lecco. Après une enfance heureuse, j’ai fait l’école secondaire dans un collège parce que au village il y avait seulement l’école primaire. J’ai fait les études d’assistance social. Ce qui a marqué ma vie, c’est la vocation, l’appel du seigneur à le servir dans les plus pauvres. Ce qui m’attirait c’est l’amour de Jésus crucifié qui donne valeur et sens à toutes nos souffrances quotidiennes. C’est ainsi que j’ai choisi l’Institut secondaire « disciple crucifié » qui m’a aidé à vivre dans la joie en toute situation. A 23 ans je suis venue en République Démocratique du Congo, précisément dans la paroisse de Birava où j’ai vécu pendant 20 ans au service de la promotion de la femme et après je suis venue à Bukavu afin de continuer le même service. En 2002, suite à des situations d’urgence j’étais interpellée à m’occuper des enfants accusés d’être sorciers, d’où la création du Foyer EK’ABANA.
Natalina ISELLA
Vision
du FOYER EK'ABANA
Nous rêvons d’une société où l’enfant soit au centre de ses préoccupations et du travail de tous afin qu’il atteigne son plein épanouissement physique, spirituel, intellectuel et affectif. Mais nous nous trouvons dans une société où la préoccupation principale est le succès, le pouvoir, l’argent et le plaisir, … Malheureusement, une société qui se préoccupe davantage de l’apparence que des vraies valeurs, entraine des déformations dans la transmission d’une culture qui est bonne mais qui n’arrive pas à atteindre son but c'est-à-dire éduquer l’enfant selon sa dignité de créature à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ceci a des conséquences sur les enfants qui sont privés de leurs droits :
a) par leur famille qui ne veut pas dire la vraie situation des enfants
b) par leur entourage quand l’enfant est un peu handicapé ou retardé
c) par l’école quand l’enfant ne peut pas la payer
d) par l’hôpital quand l’enfant n’est pas pris en charge
Nous rêvons d’un monde où les enfants pourraient vivre avec leur père, leur mère et à défaut avec la famille élargie, unis dans l’amour, le respect et le pardon réciproque et qui savent se sacrifier les uns pour les autres. C’est pour cela que nous travaillons et nous nous battons, afin que tous les enfants puissent avoir la joie d’avoir un père, une mère ou une famille qui prennent leurs responsabilités à leur égard. C’est là notre vision pour une société ou chacun soit stimulé et aidé à prendre ses responsabilités surtout à l’égard des enfants qui sont les plus vulnérables, guidé par les valeurs qu’il aura vu vivre : la sincérité, l’honnêteté, le don de soi pour les autres et la confiance en Dieu et donc capable d’être résiliant.
Misssion
du FOYER EK'ABANA
Devenir un point de référence pour tous les enfants en difficulté et ensemble avec la communauté, trouver des solutions durables justement en responsabilisant la communauté de faire ce qu’elle peut faire. Exemple : éduquer au volontariat, accueillir les enfants sans repère, ...
Notre mission consiste donc à assurer à chaque enfant ce dont il a besoin : assistance, tendresse, soins, scolarisation, éducation et apprentissage à vivre ensemble en famille et en société, formation professionnelle, éducation religieuse et surtout notre témoignage cohérent.
Nous savons que si l’enfant est mis dans une situation normale pour son âge, dans un milieu de joie, de jeux, de travail ménager ou d’étude, il oublie sa souffrance et commence à bien réagir parce qu’il se sent valoriser et à sa place. Au contraire, quand un enfant se trouve dans une situation de stress, il réagit mal. C’est pour cela que lorsqu’on veut l’aider, il faut lui assurer un milieu de paix et de vraies valeurs vécues pas seulement en paroles. Dans tous les cas, l’enfant est très sensible à l’unité de ses parents, et ceci est sa préoccupation principale qui l’accompagne jusqu’à l’âge adulte. C’est pour cela que nous nous préoccupons de retrouver le vrai père, la vraie mère et la famille biologique, de les connaître et de voir ensemble avec l’enfant et ses parents comment chacun peut prendre ses responsabilités pour son vrai bien. Quand l’enfant est satisfait dans sa recherche il se calme même s’il souffre. S’il est bien accompagné il est capable d’intégrer cette souffrance et de faire un bon choix, même celui de ne plus rester avec ses parents. Faute de cette recherche, l’enfant reste toujours traumatisé et révolté.
OBJECTIFS
du FOYER EK'ABANA
Le Foyer Ek’Abana se propose comme objectif général d’aider l’enfant rejeté par la société à refaire les étapes de son développement psycho-socio-affectif et éducatif qu’il n’a pas pu réaliser au sein de sa famille et dans la rue. Cela en vertu de la loi 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant.
Le Foyer a pour objectifs spécifiques :
- Réconcilier l’enfant avec sa famille et son milieu en l’initiation au pardon, à l’amour de Dieu à l’aide de la parole de l’évangile,
- Accompagner l’enfant dans le processus de la réunification familiale et la réinsertion sociale, scolaire, spirituelle, etc. ;
- Initier les plus âgés aux travaux de métier et développer leur capacité professionnelle ;
- Aider l’enfant à développer ses capacités de résilience et d’acceptation des échecs afin qu’il puisse tenir en cas de difficultés.
VALEURS
du FOYER EK'ABANA
Les valeurs sont les fondations de l’éthique de la vie au Foyer Ek'Abana synthétiquement résumées ainsi :
1. Vision positive (regarder l’enfant positivement) de l’enfant ne jamais le taxer de son passé ou de sa mauvaise famille, jamais le considérer sorcier.
2. Aimer l’enfant réellement dans le don du soi, qui sait se sacrifier pour lui, lui donner son temps, ses capacités, son travail bien fait avec compétence.
3. Eduquer l’enfant dans un esprit de pardon donné et reçu, dans la confiance, dans la patience, dans un langage de respect dans la cohérence et l’endurance. Avoir juste distance dans le rapport avec l’enfant selon les besoins affectif de son âge.
4. Vivre l’esprit de pauvreté avec sincérité, ceci nous fera aimer et valoriser toutes les petites choses en commençant par la nature, ceci aide l’enfant à se dépasser et à rester dans la joie.
L’esprit de pauvreté bien vécu aide l’enfant à accepter les difficultés comme une occasion pour grandir et devenir fort (aller à prier et montrer que c’est une joie.
La sobriété dans les exigences (dans l’habillement, pas de boisson, etc.)
La simplicité et l’ordre dans l’organisation des activités et des fêtes, pas de faste, etc.
5. Vivre l’esprit de la reconnaissance : qui sait reconnaitre le bien reçu, éduquer les enfants à voir le bien et à se réjouir, voir qu’il y a ceux qui souffrent plus que nous, nous aide à valoriser le peu qu’on a, à ne pas avoir toujours un esprit de revendication mais un esprit de collaboration.
6. Vivre l’esprit de paix et de joie : c’est l’enfant même qui nous demande explicitement cela et c’est avec lui qu’on va le construire parce que il est plus sensible que nous, si nous arrivons à instaurer un rapport de confiance, c’est l’enfant qui va nous dire nos incohérences (exemple : voir pour cela, nous créons des moments d’échange surtout le soir dans le climat de prière).
7. Vivre l’esprit de fraternité et de service, de sincérité : savoir s’oublier pour servir l’autre sans murmurer, il ne faut pas dire beaucoup de paroles mais le témoignage, la cohérence, si l’enfant ne le voit pas, notre message sera contradictoire.
PRINCIPES
du FOYER EK'ABANA
A Ek’Abana nous devons assurer ce climat de famille ordonnée où règne le respect réciproque, le pardon, la simplicité, le travail bien fait selon les capacités de tout un chacun, l’esprit de sacrifice et le don de soi dans l’amour.
Le Pardon – la Simplicité – la Tendresse – le Travail, résume clairement notre pédagogie et reste notre devise.
On ne peut pas se sentir pardonné si l’on ne pardonne pas soi-même.
On ne peut pas avoir de la tendresse si l’on ne sait pas pardonner et oublier le tort subi, en s’oubliant soi-même.
On ne peut pas bien faire son travail si l’on ne sait pas pourquoi on le fait, en se sentant tendrement aimé.
On se sent tendrement aimé si l’on se sait pardonner et remis en confiance. Tout ceci permet de vivre dans la simplicité et la confiance.
On a confiance en quelqu’un si l’on croit qu’il est capable de progresser ; il faut le mettre dans de bonnes conditions qui lui permettront de progresser. Cela demande que le personnel du Foyer Ek'Abana ait un comportement exemplaire : bon mariage selon la loi de l'Eglise, respect du travail qui lui est confié, respect de l’horaire, accomplissement du travail avec amour, honnêteté, précision, dévouement et compétences.
Le travail est participation à l’action créatrice de Dieu et à l’action rédemptrice du Christ. Il est source de croissance personnelle et sociale, mais il est aussi fatigue. Il peut anoblir mais aussi vider. Le secret est de mettre le cœur dans ce que font les mains, les pieds et la tête. Ce n’est pas le type, ni la lourdeur du travail exercé qui fatigue, mais le manque d’enthousiasme et de motivation intérieure et extérieure. La foi ajoute et redynamise nos aspirations terrestres car : « après toutes peines, nos œuvres nous accompagnent ». Ap 14, 13
Conscient que le travail au Foyer Ek’Abana est avant tout une vocation, l’oubli de soi et de ses problèmes personnels, font partie des qualités d’un bon éducateur.
L’éducateur est toujours éducateur, même quand il a des problèmes personnels. Il montre toute sa compétence quand il sait s’oublier, se dépasser et se mettre de côté pour faire grandir l’autre. L'éducateur qui est obnubilé par ses problèmes familiaux ou de sa santé, n'est pas un bon éducateur. Ceux-ci seront causes de retards et d’absences fréquents qui l'entraîneront vers la perte de son travail.
RESSOURCES
a. Ressources financières
Les ressources du Foyer ne sont pas assurées avec stabilité comme celles des ONG dont les fonds sont planifiés et budgétisés annuellement. Certains amis et chrétiens italiens et autres, soucieux de la continuité du Foyer contribuent chacun selon ses possibilités pour que le Foyer aille de l’avant.
b. Ressources Humaines
Pour un bon fonctionnement, toute institution a besoin des hommes car étant la première des ressources, le Foyer Ek’Abana a un personnel constitué de salariés et chaque année un certain nombre des agents volontaires ou bénévoles.
c. Ressources matérielles
Le Foyer dispose d’un immeuble appelé communément Foyer Ek’Abana et constitué de plusieurs pièces ayant à leurs seins des biens meubles, des ordinateurs, imprimantes, scanners, lits et matelas, …
PERSPECTIVE D'AVENIR
- Accompagner les familles des enfants insérés afin de prévenir les échecs de réinsertion ;
- Etre toujours un centre de référence pour les enfants en situation particulièrement difficile ;
- Renforcer son action de médiation auprès des filles et femmes travaillant dans le pouvoir public, dans les ONG ayant pour objectif la défense et la protection des droits de l’enfant ;
- Lancer à travers les paroisses une campagne de sensibilisation sur la problématique de la sorcellerie dont on accuse les enfants abusivement.
STRUCTURE FONCTIONNELLE
Le Foyer Ek’Abana est une structure constitué de 5 commissions hormis la coordination. C’est à travers ces commissions que le Foyer Ek’Abana réalise ses activités en se partageant les tâches pour redonner à l’enfant la joie de vivre, tel que
Dans chaque commission le travail se réalise sur base d’un nombre des piliers qui oriente les activités attribuées par la coordination aux travailleurs y affectés.
A part la coordination qui inclut, nous avons les commissions suivantes :
1. Le bureau d’accueil et la récolte des données
2. La commission ménage,
3. La commission sociale,
4. La commission de la bibliothèque,
5. La commission administration.
Chaque commission est présentée dans l’organigramme actuel.
A propos de ce site
Ce site web est mis en place afin de promouvoir une formation à la Paix, aux respect de l’autre, à la joie, à l’engagement, à l’entraide, à la responsabilisation, à la valeur de la vie et favoriser les échanges culturels.
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Adresse
Le Foyer Ek’Abana a son siège social sur N° 11-12, Avenue Georges DEFOURS III, Cellule Bugabo, Quartier Nkafu, Commune de Kadutu, Ville de Bukavu, Province du Sud-Kivu, République Démocratique du Congo.
Contacts
Tél : +243 974236512, +243971473216, +243 853744197
Email : contact@ekabana.org, watotomupya.@gmail.com
Heure de service
Lundi - Vendredi: 7:30 - 16:00
Samedi : 7:30 - 13:00